CHANTER LA MESSE
Un art à redécouvrir
L’objectif du Chœur Ad Cælum est de diffuser la musique sacrée notamment en chantant la liturgie - messes dominicales, mariages, etc. - de la manière la plus complète et la plus noble. Dans le cadre liturgique, le choix du répertoire chanté par Ad Cælum est le fruit d’un long travail de recherche et d’approfondissement sur les nombreux textes et recommandations, souvent méconnus de nos jours, que l’Eglise nous a transmis.
Tout cela a mené le chœur à développer ses compétences dans les trois répertoires musicaux les plus adaptés au contexte de la liturgie (messes, offices), garantissant une réelle élévation de l’âme à Dieu.
LE CHANT GRÉGORIEN
Le chant grégorien est sans aucun doute l'un des plus grands trésors du patrimoine musical qui subsiste aujourd'hui. Son répertoire est le plus vaste qui existe et compte plusieurs milliers de pièces. Développé entre le VIIe et le VIIIe siècle, il est peu à peu abandonné au profit de la polyphonie, surtout à partir de la Renaissance. Avec l'appui du pape Saint Pie X, le chant grégorien devient à nouveau le chant officiel de l'Eglise au début du XXe siècle.
S'il est peu pratiqué en dehors des monastères et des communautés traditionnelles, l'Eglise n'a jamais arrêté d'affirmer ses qualités spirituelles et musicales. Elle affirme dans l'article 116 de la Consitution sur la Sainte Liturgie Sacrosanctum Concilium de Vatican II :
« L’Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine ; c’est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales d’ailleurs, doit occuper la première place. »
Sacrosanctum Concilium, article 116
Le Chœur Ad Cælum s'inscrit pleinement dans cette dynamique du renouveau liturgique en proposant à tous ses choristes une formation au chant grégorien et en lui accordant une place de choix dans la liturgie.
LES MOTETS
« Les autres genres de musique sacrée, mais surtout la polyphonie, ne sont nullement exclus de la célébration des offices divins, pourvu qu’ils s’accordent avec l’esprit de l’action liturgique [...] »
Sacrosanctum Concilium, article 116
L'esprit de recueillement des fidèles peut grandement être favorisé par l'exécution de motets au cours des différentes actions liturgiques. Ces polyphonies écrites sur des textes sacrés peuvent être de toutes les époques, de la Renaissance à nos jours. Il est important que ces pièces, qui sont désormais le plus souvent exécutées lors de concerts, soient remises dans leur cadre originel. C'est un moyen concret pour valoriser ce répertoire multiséculaire, au même titre que le chant grégorien, en le replaçant dans le lieu pour lequel il a été composé. Le Chœur Ad Cælum travaille avec détail sur la qualité et la bonne exécution de ces diverses pièces afin qu'elles portent les fidèles dans leurs prières.
LES CANTIQUES
L'Eglise accorde une grande importance à la participation active des fidèles (Constitution sur la Sainte Liturgie Sacrosanctum Concilium, article 48). Comme les acclamations du peuple, les répons, le chant des psaumes ou encore les antiennes, les cantiques permettent aux fidèles d'unir leur voix pour chanter et louer Dieu afin qu'ils participent de façon consciente, pieuse et active à l'action sacrée.
Le rôle du chœur est donc, dans l'action liturgique, de soutenir l'assemblée par des chants connus de tous. Ils doivent ainsi être d'une qualité cohérente avec le reste du répertoire choisi. C'est pourquoi Ad Cælum apporte une grande attention à son répertoire de cantiques.
« Le chant religieux populaire sera intelligemment favorisé pour que [...] les voix des fidèles puissent se faire entendre. »
Sacrosanctum Concilium, article 118